FÉVRIER 2009
La curiosité pour le japonais touche un public de plus en plus jeune, les élèves du secondaire expriment un vif intérêt pour la langue et la culture de ce pays. Le résultat est une quasi explosion du nombre d'étudiants qui s'inscrivent en licence et en master de japonais. Or face à cette demande croissante (8356 élèves dans le secondaire entre janvier et octobre 2008 d'après l'enquête du Comité pour l'enseignement du japonais en France – CEJF, sans compter les demandes non satisfaites), les établissements scolaires ne peuvent y répondre de façon appropriée, faute de professeurs certifiés.
Les états généraux de l'enseignement du japonais qui se sont déroulés en novembre 2008 ont fait état de cette situation due à l'inexistence du CAPES.
Alors que l'enseignement supérieur, malgré son sous-encadrement, poursuit un enseignement de qualité, l'impossibilité de proposer un débouché dans l'enseignement secondaire renforce les difficultés d'accueil dans l'enseignement supérieur qui doit faire face à une trop grande disparité et créé un malaise et une incompréhension de la part des étudiants.
La création du CAPES de japonais serait la seule mesure qui puisse répondre aux attentes des jeunes, à la continuité et au renforcement des liens franco-japonais, et créer des perspectives de débouchés aux étudiants. Donnons à la langue japonaise une place d'excellence dans notre système éducatif: